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Le Motorcycle Council (MCC) gagne en efficacité

Le Motorcycle Council (MCC), l’alliance de la promotion de la moto, gagne en efficacité grâce à une réorganisation stratégique. Le MCC va collaborer plus étroitement avec la fédération motocycliste de Belgique FMB/BMB, avec FEBIAC (la Fédération belge de l'automobile et du cycle) ainsi qu'avec les associations régionales FEDEMOT et MAG. Jean Thomas, président du MCC depuis septembre, explique.

Fondé en 1994 le MCC est un organe de concertation indépendant qui représente en Belgique le secteur des deux-roues motorisés. Le MCC lance des initiatives pour promouvoir la sécurité et l’utilisation des deux-roues motorisés. Dans ce cadre, la mobilité n’est pas un vain mot. Mais la moto comme un véhicule de loisirs est au moins aussi important. MCC tient à rendre l'utilisation des deux roues socialement acceptable.

Le Motorcycle Council réunissait jusqu'il y a peu un grand nombre d'associations opérant dans le monde de la moto, de la Fédération motocycliste de Belgique aux groupements d'amateurs de tout-terrain ou d'ancêtres, jusqu'aux fédérations d'auto-école. Au fil du temps, cependant, le grand nombre de membres est apparu comme un frein. Il arrivait aussi que sur certains thèmes (p.ex. le permis moto ou le contrôle technique), les vues des associations divergent.

Depuis septembre dernier, Jean Thomas (qui travaille dans le secteur automobile et pratique lui-même la moto) préside le MCC. Son arrivée a été l'occasion de réorganiser le MCC pour lui donner davantage d'efficacité. Jean Thomas succède à Christian de Vroom au poste de président. Récemment arrivé à l'âge de 75 ans, de Vroom a décidé de renoncer à ses divers mandats ou de les transmettre. Jean Thomas déclare : « Le MCC m'a fait cette proposition. C'est ainsi que je suis entré en contact avec Stijn Rentmeesters, secrétaire général de la FMB/BMB, Thierry van Kan (président de FEBIAC), Luc Bontemps (administrateur délégué de FEBIAC) et Stijn Vancuyck (conseiller deux-roues motorisés de FEBIAC). Le changement de président était un moment bien choisi pour donner une nouvelle forme au MCC. »

 

Structure

Le nombre de membres effectifs du MCC est limité à quatre : Fédération motocycliste de Belgique, FEBIAC (section deux-roues motorisés) ainsi que deux groupements régionaux de motards, le Motorcycle Action Group en Flandre et FEDEMOT en Wallonie. À l'échelle internationale, ces associations sont liées respectivement aux organisations FIM, ACEM et FEMA. Les autres associations, notamment Federdrive, FAA, Federmoto, Touring, VAB, Code Groen, la Fédération belge des véhicules anciens, etc. seront invitées en tant qu'experts dans toutes les matières qui concernent leurs activités.

Le MCC adopte une structure juridique basée sur une répartition néerlandais-français au sein du collège mobilité et sécurité routière de la FMB/BMB, avec le soutien de FEBIAC. « Cela nous permettra de mieux défendre les intérêts des motards et la pratique de la moto », déclare Jean Thomas. « Avec cette structure régionale, nous pourrons nous adapter aux attentes que suscite la poursuite de la régionalisation du pays. Nous répondrons aussi à la demande de nos parties prenantes, qui souhaitent une structure plus maniable. »

 

Moto et mobilité

En tant que président du MCC, Jean Thomas entend notamment revaloriser la place du deux-roues motorisé dans la problématique de la mobilité. Actuellement, l'approche de cette thématique ne tient aucun compte de la moto ni du scooter. « Nous voulons changer cela, » dit-il. « Les deux-roues motorisés, au stade actuel, n'ont guère de place dans les plans de mobilité. Pourtant, les études montrent que la moto et le scooter peuvent jouer un rôle important dans l'amélioration du problème de la mobilité. » Dans notre pays, rappelle Thomas, les propriétaires de motos et scooters sont nombreux (le nombre de véhicules immatriculés a dépassé cette année les 455.000…). « Mais ces engins sont surtout utilisés à des fins récréatives. Le recours au deux-roues dans les déplacements domicile-travail permet de réduire les encombrements. Nous avons besoin pour cela de mesures favorables à la moto, comme l'autorisation d'emprunter la bande des bus ou l'aménagement de bonnes places de parking. Davantage de motos et de scooters dans les trajets domicile-travail, cela signifie aussi que les autres acteurs de la circulation s'habitueront à la présence des deux-roues motorisés. » La sécurité de ces usagers vulnérables s'en trouvera renforcée.

Par ailleurs, le MCC poursuivra diverses activités. Jean Thomas cite en guise d'exemples l'action « à moto au travail » du mois de juin et la Biker Parade organisée à l'occasion du Salon Auto-Moto. « Nous ambitionnons de donner une image plus fidèle de la moto et des motards », conclut-il.

 

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